Alors qu’il rejoint les Etats-Unis et Washington pour les réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale qui se tiennent du 21 au 26 avril, David Amiel, député Ensemble pour la République, membre de la commission des finances et des affaires européennes, appelle l’Europe à «ne pas s’endormir» pendant la – relative – pause de 90 jours dans la guerre commerciale décrétée par Donald Trump. Cet économiste de 32 ans, qui fut conseiller à l’Elysée pendant le premier mandat d’Emmanuel Macron, préconise des mesures de rétorsion qui cibleraient les services financiers américains et met en garde contre «la menace existentielle» que représente à ses yeux le risque de l’arrivée massive de produits chinois en Europe.
L’Europe a-t-elle raison de suspendre sa riposte sur le relèvement des droits de douane alors que Trump, lui, n’est pas revenu sur les 25 % sur l’acier et l’aluminium et